recette du veloute de pois chiche

Utilisé depuis des millénaires dans la cuisine du Proche-Orient, le pois chiche appartient à la famille des légumineuses, au même titre que la lentille ou le haricot. Le pois chiche est l’ingrédient indispensable des recettes d’Afrique du Nord ou de quelques plats méditerranéens. Il revient aujourd’hui en force dans nos assiettes pour ses vertus nutritives.

Avec 17 et 23%  de teneur en protéines végétales (entre 17 et 23%), le pois chiche offre une formidable alternative à la viande. Riche en amidon, fer, phosphore, vitamines et minéraux (magnésium, manganèse), pauvre en graisse et sans cholestérol, il est l’un des légumes secs les plus intéressants. Les recettes à base de pois chiches abondent. Il peut être utilisé comme garniture ou bien seul, il se suffit à lui-même quand il est bien préparé.

Et pourquoi pas une malagousia grecque ?

Pour une recette estivale de velouté glacé de pois chiche et courgettes, chèvre et menthe fraîche, je vous recommande un vin désaltérant et aromatique. La touche de chlorophylle et les saveurs de lait caprin nous orientent vers un blanc fruité et épicé. Pourquoi ne pas opter pour un blanc grec de la région de Théssalie. Grâce à Vangelis Gerovassiliou la fameuse Ktima Gerovassiliou a sauvegardé un cépage voué à disparaître, la Malagousia, parfaitement gérée sur le millésime 2020.

Je ne suis pourtant pas un fanatique des cépages qui imposent une certaine exubérance mais ici elle est bien domptée. Le vin apporte son fruité et son épice tout en gardant une belle harmonie de bouche et une trame sapide.

Mais si la Grèce est belle, il faut bien revenir dans l’Hexagone !

Direction le Nord de la vallée du Rhône. Je vous propose une jolie expression du cépage viognier avec la cuvée Pied de Samson 2019 du Domaine Vernay. Ce vin signé Christian Vernay est élaboré à partir de viognier planté au-delà de 300 mètres d’altitude. C’est une version très élégante, avec beaucoup de fraîcheur.

Un vin rosé du Languedoc frais et vineux

Sur un curry de pois chiche où la garam massala, un mélange d’épices torréfiées, côtoie les saveurs de cumin, de coriandre fraîche, de curcuma et pulpe de tomates, il faut se tourner vers des vins d’une grande personnalité. Les vins blancs de type oxydatif s’en sortent très bien, tout comme les vins blancs aromatiques et les rosés de caractère qui, à la fois, affichent une puissance de goût et bénéficient d’une température fraîche de service pour couper la chaleur des épices en bouche. Choisissez par exemple le coteau du Languedoc rosé 2019 du Mas Jullien. Olivier Jullien dévoile chaque année un rosé vineux issu de saignée avec les cépages grenache et cinsault. Le millésime 2019 se montre assez fidèle à la fraîcheur de ce que nous sommes en droit d’attendre de ce terroir du Larzac.

Pour l’option oxydative, je vous suggère un Jerez Fino En Rama 2019 d’Emilio Lustau. La mention « En Rama » indique que ce fino est tout droit sorti du fût et n’a pas subi de fortification finale à la mise en bouteilles. Le service de ce vin devra se faire entre 10 et 12°C , avis aux amateurs…

La revue du Vin de France Avril 2021